Et si nos faiblesses étaient des super-pouvoirs

Dépression, obsessions, dyslexie, déficit de l’attention… Nous n’avons de cesse de vouloir réduire au silence ces troubles considérés au mieux comme des faiblesses, au pire comme de véritables maladies. Il en est même à se demander comment l’évolution a permis que de telles aberrations, souvent héréditaires, perdurent et prolifèrent dans la population. Car ces troubles sont nombreux – certains sont même extrêmement répandus. “Nous les retrouvons dans les sociétés du monde entier”, énonce le philosophe en médecine évolutionniste Adam Hunt. D’où l’hypothèse, a priori provocatrice : et si ces états mentaux, qui mettent souvent en marge de la société ceux qui les éprouvent, dissimulaient des avantages cachés, ou du moins négligés ? Et s’ils avaient été soigneusement sélectionnés par l’évolution?