Radiofréquences : fin de la polémique
Ces nouveaux résultats étaient très attendus : non, il n’y a pas de lien entre tumeur cérébrale et portable chez les jeunes. La fin du débat. Ou presque.
“Alerte sur les portables”, “Votre smartphone est dangereux”, “Quel risque pour nos enfants ?”, “Un nouveau scandale étouffé”, “L’onde d’un doute”… Rarement une techno aura autant fait couler d’encre que le téléphone portable. Gros titres, conférences, manifestations… le sujet a inquiété, questionné, violemment agité associations, constructeurs, opérateurs, épidémiologistes, physiciens, biologistes et citoyens. Tous suspendus à la réponse à une même question : ces ondes radiofréquences émises et renvoyées par nos appareils ont-elles un effet, ou non, sur notre santé ? Las. D’études contradictoires en revirements, aucune réponse claire ni franche ne s’est imposée pendant vingt-cinq ans. Et voilà que le 30 décembre dernier, les conclusions d’une étude internationale menée par les plus grands spécialistes mondiaux du domaine, Mobi-Kids, sont publiées entre les fêtes de Noël et le jour de l’an, passant quasiment inaperçues.