À la découverte des civilisations oubliées d’Amazonie
On l’a décrite comme un enfer vert et vierge… Erreur ! Où qu’ils posent leur regard, les archéologues y découvrent des villes, des routes… vestiges de civilisations prospères, spectaculaires, et jusqu’ici inimaginables.
Et soudain, d’étranges structures géométriques apparaissent sur les écrans de contrôle de l’hélicoptère… Un polygone, une pyramide, des plateformes rectangulaires, des cercles concentriques, des lignes droites longues de plusieurs kilomètres. Pas de doute, ce sont d’anciens bâtiments, routes et canaux cachés sous la forêt, depuis longtemps abandonnés par les humains.
Les archéologues nous ont habitués ces dernières années à révéler de nouvelles cités mayas en Amérique centrale, ou encore des ruines incas insoupçonnées dans la cordillère des Andes – merci au Lidar, ce système laser qui déshabille les paysages de leur végétation parfois très dense. Mais cette fois, l’émotion est encore plus intense. Les vestiges spectaculaires qui viennent d’être dévoilés par une équipe germano-britannique se situent dans un lieu totalement inattendu : l’Amazonie.
Cette forêt de 6 millions de kilomètres carrés – douze fois la superficie de la France – était encore très récemment considérée par les scientifiques comme un enfer vert impropre aux civilisations, un espace géographique sans histoire, sans culture, une sorte de trou noir pour l’humanité – en dehors de quelques tribus nomades en mode survie. Quelle erreur !