Les gagnants et les perdants de la pollution
Gaz d’échappement, cendres, poussières naturelles… À l’échelle mondiale, le niveau de concentration en particules fines est stable, mais reste très au-dessus du seuil fixé par l’OMS.
La Chine reste le pays le plus pollué au monde, malgré une baisse ces dernières années. En cause, le chauffage au bois et l’utilisation encore massive d’énergies fossiles, avec un pic les mois d’hiver. En Sibérie, ce sont les incendies qui se sont multipliés ces dernières années qui ont considérablement dégradé la qualité de l’air. En revanche, la pollution diminue nettement aux États-Unis, au point que l’Agence de protection de l’environnement a proposé en janvier d’abaisser le seuil annuel toléré. En Europe aussi les politiques restrictives font leur effet. Mais revers de la médaille, depuis que les particules fines ne jouent plus leur effet parasol, le réchauffement climatique accélère. Quant aux réchauffements stratosphériques soudains favorisés par le changement climatique, ils repoussent sable et poussières du Sahara vers le Maghreb diminuant ainsi la pollution au-dessus de l’Afrique subsaharienne.