Le casse-tête de la pollution lumineuse
Plébiscité pour des questions de sécurité, l’éclairage artificiel a envahi notre espace. Au point de perturber les écosystèmes et notre santé.
Lampadaires, enseignes, phares de véhicules… Avec l’urbanisation de la planète, les zones éclairées s’imposent partout : elles augmentent de 2 % par an dans le monde. En France, il faut compter un lampadaire pour six habitants… Ce qui représente 32 % de la consommation d’électricité des communes françaises. Et l’on voit désormais 60 % moins d’étoiles qu’il y a 20 ans. Reste que la pollution lumineuse est largement sous-estimée : impossible en effet d’évaluer les lumières mal employées, mal orientées, d’une intensité excessive ou dépassant la zone prévue, sachant que les particules de pollution en suspension réfléchissent la lumière et la renvoient dans toutes les directions.