assiette photographiée sur une table@SHUTTERSTOCK - GETTY IMAGES

La psychologie s’empare de la table

Influence des couleurs, des emballages, de l’assiette… Les psychologues cherchent à comprendre ce qui se passe dans le cerveau des mangeurs. Non sans intéresser l’industrie agroalimentaire.

par Héloïse Rambert,

“Quand j’ai été recrutée il y a dix ans à l’Inrae, l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement, certains se sont peut-être un peu demandé ce que je faisais là !”, s’amuse Stéphanie Chambaron. La psychologue, elle, avait en tout cas sciemment choisi de se fondre parmi les blouses blanches de ce temple de l’étude de l’aliment. “J’avais derrière moi un cursus complet en psychologie cognitive, qui s’intéresse au traitement de l’information par le cerveau. Je trouvais mon travail très théorique. J’aspirais à me consacrer à un domaine dans lequel je pourrais vraiment appliquer mes connaissances.” Depuis, au Centre des sciences du goût et de l’alimentation de Dijon, où elle officie, les équipes se sont étoffées. “Les chercheurs en sciences de l’aliment ont compris qu’il fallait décloisonner les disciplines”, se réjouit Stéphanie Chambaron. Car le programme est vaste : comprendre les effets des aliments sur notre cerveau, comment ces informations sont traitées par les consommateurs, et éclairer ensuite les politiques de santé publique et certaines recommandations de santé.

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Un article à retrouver dans Epsiloon n°28
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