Infertilité, faut-il s’inquiéter ?
La réponse est clairement oui. Le nombre de naissances a atteint en France son plus bas niveau historique. Conséquence de la pollution, de nos nouveaux modes de vie… Un contexte difficile à corriger.
“Réarmement démographique”. Cette expression martiale prononcée il y a quelques semaines par le président de la République en dit long sur le sentiment d’urgence qui semble animer les responsables politiques. C’est un fait maintenant bien connu : les Français font de moins en moins d’enfants. Un point bas historique du nombre de naissances a été atteint en 2023, avec une baisse de près de 7 % par rapport à 2022 ; l’indice conjoncturel de fécondité s’établit désormais à moins de 1,7 enfant par femme, contre 2 au début des années 2010. Difficile de critiquer des choix de vie qui conduisent à avoir une progéniture moins nombreuse. Mais dans son discours du 16 janvier, Emmanuel Macron a surtout pointé la progression de l’infertilité, “une forme de tabou du siècle”. Et dégainé un grand plan de lutte contre “ce fléau”, au point que le gouvernement envisage de faire passer un bilan de fertilité dès l’âge de 25 ans – examen gynécologique pour les femmes, spermogramme pour les hommes…