Voici le fil d’araignée artificiel
Ils ont réussi. Les ingénieurs de la biotech ont relevé le défi : fabriquer un fil d’araignée artificiel aussi fin, solide, résistant, élastique, adhésif, absorbant, biocompatible et imputrescible que le vrai. Les industriels sont déjà sur les rangs.
C’est le rêve biomimétique par excellence. L’objet emblématique de la nature que les physiciens et les chimistes aspirent à imiter. Et l’exemple que tout bon journaliste se doit de citer dans ses articles sur les merveilleux matériaux inventés par les plantes et les animaux. Spiderman peut en témoigner, le fil d’araignée est plus résistant que l’acier, plus dur que le Kevlar, hyperléger (quelques centaines de grammes suffisent pour faire le tour de la Terre), ultrafin (trois fois plus qu’un cheveu), superélastique, très adhésif, déformable, absorbant, biocompatible, biodégradable et même imputrescible. N’en jetez plus ! C’est quand même plus impressionnant que la feuille de lotus qui fait glisser les gouttes de pluie ou que la patte de gecko qui colle au mur…