Le casse-tête des vêtements synthétiques
Polyester, acrylique, nylon… Les fibres synthétiques qui composent nos vêtements sont appréciées pour leurs superpropriétés. Mais sont majoritairement polluantes et issues du pétrole. Un casse-tête que nous avons schématisé en un labyrinthe de faits et de chiffres à partir des dernières études.
Ils ont conquis le monde. Les 2/3 des fibres textiles vendues en 2021 sont synthétiques, ce qui représente 72 millions de tonnes. Loin devant le coton (22%), le lin (6%), la laine et les autres fibres animales (1,6%).
La production de fibres synthétiques et artificielles a été multipliée par 8 depuis 1975.
Un succès dû en grande partie à leurs propriétés. Elles permettent en effet d’obtenir des tissus aux caractéristiques inaccessibles aux fibres naturelles : élasticité pour le Lycra et l’élasthanne ; légèreté pour le polypropylène ; résistance et imperméabilité pour le nylon et le Kevlar ; faible absorption de l’humidité, rapidité à sécher, facilité d’entretien pour le polyester… De vrais atouts pour les vêtements techniques.
Même si elles ont aussi des défauts. Elles peuvent s’enflammer, leur épaisseur les rend rêches, leur imperméabilité accentue la transpiration et le stockage des mauvaises odeurs…
Certes, mais faire un mix avec des fibres végétales limite ces inconvénients…