illustration du casse-tête des barrages@SHUTTERSTOCK

Le casse-tête des barrages

Alors que la Chine lance la construction d’un nouveau barrage record, cette source d’électricité interroge sur son impact environnemental et sa sécurité. Un casse-tête que nous avons schématisé en un labyrinthe de faits et de chiffres à partir des dernières études.

par Vincent Nouyrigat,

Plus de 62 000 barrages ont été recensés dans le monde, dont la moitié ne servent qu’à un seul usage : 49 % pour l’irrigation ; 20 % pour l’hydroélectricité. 11 % pour l’eau potable ; 9 % contre les inondations ; 5 % pour les loisirs, la pêche, la navigation

Sans oublier les 30 000 autres barrages qui allient plusieurs de ces fonctions.

Première énergie renouvelable mondiale, ils sont indispensables pour la production d’électricité. Dont ils représentaient 14 % en 2023, devant l’éolien (8 %) et le solaire (5 %). Dans certains pays d’Afrique, leur part peut même monter à plus de 80 %, comme en République du Congo, en Éthiopie, au Mozambique, en Ouganda…

En France, 13 % de l’électricité produite au premier semestre 2024 étaient d’origine hydroélectrique. La moyenne de l’Europe est à 12 %.

Oui, mais les sécheresses de plus en plus fréquentes pénalisent leur production. Elle a chuté de 22,4 % par rapport à 2021. En cause : la sécheresse record de 2022 qui a pénalisé la production hydraulique d’EDF.

Ce qui questionne la viabilité des projets en cours, comme les plus de 350 barrages prévus sur l’Amazone, qui pourraient finalement se révéler un tiers moins productifs que prévu en 2050.

 

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