Le casse-tête de l’expérimentation animale
La pratique choque, et pourtant, les tests sur les animaux restent incontournables pour faire des médicaments pour les humains. Un casse-tête que nous avons schématisé en un labyrinthe de faits et de chiffres, à partir des dernières études.
C’est un outil clé pour la science, incontournable en médecine et très utilisé dans la recherche. L’utilité, voire l’efficacité de ces études est pourtant remise en cause : 80 % des médicaments validés par ces expérimentations échouent lors de tests sur les humains… au point que les États-Unis les ont rendues facultatives depuis janvier 2023.
Reste qu’il en est fait un usage massif, surtout en France. Notre pays utilise à lui seul 20 % des animaux concernés en Europe. Soit 1,9 million d’animaux. Sans compter plus de 2 millions d’autres, élevés pour leurs organes, leurs tissus, en fin de vie, malades ou surnuméraires, qui ne sont pas comptabilisés, ainsi que les formes fœtales et les insectes qu’aucune réglementation ne protège…