Un tiers des vertébrés sont exploités dans le monde
On les élève pour les manger, pour en faire des vêtements, comme animaux de compagnie… Une nouvelle analyse révèle l’ampleur de l’exploitation des vertébrés. Et ses conséquences sur les écosystèmes. Nous l’avons représentée dans un Atlas, en pointant les régions du monde les plus problématiques.
L’exploitation des bisons pour leur viande et du caribou pour le cuir menace les écosystèmes canadiens, dont ces grands herbivores sont la clé de voûte.
En France, 10 % des animaux adoptés sont classés comme “nouveaux animaux de compagnie”, dont des espèces exotiques vulnérables : paons du Bangladesh, tortues du Laos, toucans brésiliens, caméléons malgaches…
Rien ne va pour les esturgeons des rivières d’Europe de l’Est : pêchés pour leur chair et leur caviar, ils sont aussi recherchés par les industries pharmaceutique et cosmétique pour le collagène de leur peau.
Dans l’Himalaya, les chevrotains porte-musc sont chassés pour leur musc, utilisé en parfumerie et pour ses effets anti-inflammatoires.