illustration du casse-tête du crédit carbone@SHUTTERSTOCK

Le casse-tête du crédit carbone

Un moyen de réduire des émissions de gaz à effet de serre, de protéger les forêts ou un simple outil de greenwashing ? Les crédits carbone sont poussés par les uns, critiqués par les autres. Un casse-tête que nous avons schématisé en un labyrinthe de faits et de chiffres à partir des dernières études.

par Joséphine Codron,

Cet outil est apparemment très simple : il met en relation des vendeurs de crédits carbone, aux projets de compensation certifiés, et des acheteurs qui veulent compenser leur pollution sans l’arrêter. Il permet ainsi aux pays, aux entreprises, voire aux particuliers de dépasser leurs seuils d’émissions de gaz à effet de serre à condition de financer des projets de réduction ailleurs dans le monde. 34 milliards d’euros de crédits carbone ont ainsi été financés entre 2012 et 2022.

Le crédit coûte plus ou moins cher en fonction du type de projets : il sera ainsi plus ou moins coûteux de compenser une même quantité de carbone. 

  • 1 à 19 € la tonne pour gérer des déchets, des gaz d’enfouissement, des énergies renouvelables.
  • 4 à 70 € pour gérer des terres, restaurer forêts, mangroves, tourbières.
  • 10 à 120 € pour capter et stocker du carbone.
  • Jusqu’à 470 € pour restaurer des herbiers marins.

Si ce n’est que l’offre est bien supérieure à la demande. Résultat : la tonne de carbone coûtait en moyenne 6,88 euros en 2022…

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Un article à retrouver dans Epsiloon n°38
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