
Des pics de chaleur toujours plus extrêmes
On s’en doutait, mais les dernières mesures montrent que l’intensité des canicules dépasse les prévisions, pourtant déjà inquiétantes. Panorama de la surchauffe.
Alerte en Patagonie, la hausse des températures a été largement sous-estimée et pourrait dépasser des seuils au-delà desquels les écosystèmes locaux ne peuvent plus vivre.
L’Australie est déjà connue pour ses températures de plus de 50°C, mais la situation pourrait encore s’aggraver avec l’assèchement des régions méridionales plus tempérées.
Dans la péninsule Arabique, la sécheresse des sols accentue aussi les canicules : ils accumulent la chaleur au lieu de participer à sa régulation.
En Chine, malgré la réduction des émissions de certains polluants, comme les NOx ou le méthane, la concentration d’ozone dans les basses couches de l’atmosphère augmente et favorise l’effet de serre.
Sous les hautes latitudes, les anomalies de températures pourraient entraîner une fonte éclair et irréversible des glaciers, entraînant une hausse du niveau des mers.
La Sibérie, elle, reste à l’abri des extrêmes. Mais des vagues de chaleur toujours plus fréquentes y entraînent également des feux de forêt et un dégel précoce du permafrost.