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Le casse-tête du chocolat
Il est plébiscité par les Français, surtout au moment des fêtes. Ses bienfaits ne sont plus à prouver et pourtant, son impact environnemental, social et économique vient gâcher l’ambiance.
Le marché est en pleine croissance. 106 milliards d’euros, en 2024, avec un taux de croissance annuel de 4,8 % d’ici à 2033. Même si la consommation baisse en France : 3,6 kg par an et par personne, en 2022, contre 4,3 kg en 2017. Nous restons loin derrière la Suisse et ses 11 kg (8,8 en 2017).
Mais on ne mange pas du chocolat partout. En Inde, par exemple, c’est seulement 1 kg/an/personne, et on tombe même à 0,2 kg en Chine. C’est bien l’Europe qui domine le marché avec 46 %.
On en mange surtout pendant les fêtes : en 2024, les ventes, en France, représentaient 744 millions d’euros pour Noël et 345 millions pour Pâques. Et 44 % des Français reconnaissent qu’ils auraient du mal à s’en passer, selon un sondage réalisé en 2015.
Le chocolat est bon pour la santé. Essentiellement composé de cacao, il comprend des glucides, des lipides, peu de protéines, des minéraux essentiels, des antioxydants et de la caféine, dont des études récentes confirment les bienfaits.
Il réduirait les risques de mortalité de -6 à -20 %.
Les flavonoïdes du cacao réduisent l’incidence des maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, de cancers, de maladies cardiorespiratoires et neurodégénératives.
Ses polyphénols réduisent jusqu’à 23 % le risque de surpoids, d’hyperglycémie, de tension artérielle (étude février 2025).
C’est aussi un stimulant pour le cerveau : les flavonoïdes agissent sur la mémoire et la réponse au stress (étude mai 2025). Et il est bon pour l’humeur. Sans doute un effet lié au microbiote intestinal (étude de 2022)…