photomontage illustrant une assiette et des couverts@SHUTTERSTOCK

La recette du bonheur

Non, ce n’est pas la dernière injonction à manger sain pour sa ligne ou sa santé. Les chercheurs révèlent aujourd’hui les effets combinés de notre alimentation sur notre cerveau, avec des résultats stupéfiants en psychiatrie et contre la dépression.

par Héloïse Rambert,

Ce n’est même plus une question, c’est une certitude. Ce que nous mettons à notre menu matin, midi et soir a des conséquences directes sur notre humeur et notre santé mentale. Bien au-delà du petit coup de boost éphémère offert par un morceau de sucre… Mais comment pourrait-il en être autrement ? Cela fait longtemps que la vision d’un cerveau enfermé dans sa tour d’ivoire, tout là-haut dans la boîte crânienne, complètement déconnecté du reste du corps, a été mise à mal. Et puis notre cerveau est un gros gourmand. “Il ne représente que 2 % de notre poids corporel, mais il consomme 20 % de l’énergie de l’organisme”, souligne Marion Leboyer, professeure de psychiatrie à l’université Paris-Est Créteil et directrice générale de la Fondation FondaMental, organisme de coopération scientifique qui promeut une prise en charge personnalisée des troubles mentaux. C’était évident, mais cela ne fait qu’une quinzaine d’années que les chercheurs prennent conscience de l’influence de la nourriture sur le cerveau à l’échelle de semaines, de mois, voire d’années… 

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Un article à retrouver dans Epsiloon n°40
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