Cerveau

“À quoi tu penses ?” À rien. Ou plutôt si, à plein de choses. Les neurosciences commencent à étudier ce flux de pensées libres, ce monologue intérieur, clé de notre bien-être, de notre mémoire et de notre créativité.

Loin de la vision d’un enfant endormi dans le ventre de sa mère, les spécialistes envisagent aujourd’hui une vie prénatale riche et complexe, pendant laquelle nous entendons, touchons, sentons, apprenons… Avec un début de conscience ?

Elles sont de plus en plus perfectionnées. Elles nous écoutent, nous conseillent, nous rassurent… jusqu’à devenir nos amies. Les IA leurrent notre cerveau, au point de brouiller la frontière qui sépare le vivant du non-vivant.

Une aura de mystère entoure l’oreille absolue, considérée comme un don fascinant ou un talent très précoce. Faux, annonce le neuroscientifique Alan Wong, qui a réussi à la faire acquérir à des dizaines d’adultes.

Une 7e émotion ? C’est ce qu’annoncent des psychologues, même s’ils peinent encore à la définir. Le kama muta serait ce sentiment étrange et beau qui donne envie de pleurer, mais sans tristesse.

“Avant 3 ans, pas d’écrans”, lit-on sur les carnets de santé depuis janvier. Les risques des écrans sont pointés depuis des années pour le développement, le QI, les troubles sociaux… Nous faisons le point avec les experts.

C’est la nouvelle hypothèse proposée par les neuroscientifiques : pour notre cerveau, l’espace serait hyperbolique. Il percevrait une géométrie alternative, où les droites sont des arcs de cercle…

Nous avons chacun la nôtre. C’est elle qui définit notre distance aux autres, amis, famille, collègues. Les neuroscientifiques découvrent aujourd’hui que notre bulle intime bouge, sous l’effet de l’âge, de la maladie et même du climat.

Des psychologues, des sociologues, des anthropologues et même des biologistes évolutifs ont étudié les commérages à la loupe. Ils sont formels : ils créent du lien, aident à s’intégrer et améliorent la coopération !

Linguistes, philosophes, psychologues s’entendent sur la question : le langage est nécessaire à l’élaboration de la pensée. Pourtant, pour le psycholinguiste Edward Gibson, il est grand temps de dissocier les deux.

Les torrents, la pluie, les lacs, la mer… Oui, ça fait du bien ! Les chercheurs ont décortiqué les effets de l’eau sur notre cerveau, quand on l’écoute ou la regarde. Et se verraient bien la prescrire sur ordonnance.

Et si l’oubli n’était pas une simple limite de la mémoire. Et si notre cerveau était avant tout conçu pour oublier… Les neuroscientifiques sont en train de comprendre les mécanismes de l'oubli. Et commencent même à les utiliser comme thérapies. Avec une expérience clé sur les traumatismes du 13 novembre.