Cerveau

Longtemps insaisissable, le désir sexuel se laisse enfin décoder. De la moelle épinière aux hormones du plaisir, une série d’expériences dévoile comment naît, monte et retombe l’excitation.

Il y a 10 ans, les attentats de Paris ont bouleversé les Français, marqué les mémoires, traumatisé rescapés, témoins et proches des victimes. Peut-on guérir d’un tel traumatisme ? Nous avons posé la question à des spécialistes.

Léonard de Vinci, Van Gogh, Mozart… Leurs points communs ? Tous ces artistes sont gauchers. Une évidence aussi ancrée dans la culture populaire que dans la littérature scientifique. Sauf que ce postulat ne tient pas, selon le psychologue Daniel Casasanto.

Nous avons passé au crible 50 œuvres, 50 voyages, toutes époques et tous modes de déplacement confondus. Remonter dans le temps, explorer le futur restent des fantasmes inextinguibles.

Mais pourquoi certains moments passent-ils si vite, quand d’autres s’étirent lamentablement ? Les neuroscientifiques tentent de comprendre comment notre cerveau mesure le temps. Et plus ils cherchent, plus ça se complique.

L’aîné serait consciencieux, le cadet rebelle et la benjamine originale… Eh bien non ! La croyance selon laquelle notre personnalité dépendrait de notre rang de naissance est de plus en plus mise à mal par la recherche. La fin des clichés ?

Depuis le 20 juin, une convention citoyenne planche sur les “temps de l’enfant”, à la demande du président Emmanuel Macron. La restitution est prévue en novembre. En attendant, nous faisons le point avec les spécialistes.

Genre, religion, situation professionnelle ou matrimoniale… À partir d’une cohorte de plus de 200000 personnes représentatives de la population de 22 pays, les chercheurs ont étudié ce qui nous rend heureux.

“À quoi tu penses ?” À rien. Ou plutôt si, à plein de choses. Les neurosciences commencent à étudier ce flux de pensées libres, ce monologue intérieur, clé de notre bien-être, de notre mémoire et de notre créativité.

Loin de la vision d’un enfant endormi dans le ventre de sa mère, les spécialistes envisagent aujourd’hui une vie prénatale riche et complexe, pendant laquelle nous entendons, touchons, sentons, apprenons… Avec un début de conscience ?

Elles sont de plus en plus perfectionnées. Elles nous écoutent, nous conseillent, nous rassurent… jusqu’à devenir nos amies. Les IA leurrent notre cerveau, au point de brouiller la frontière qui sépare le vivant du non-vivant.

Une aura de mystère entoure l’oreille absolue, considérée comme un don fascinant ou un talent très précoce. Faux, annonce le neuroscientifique Alan Wong, qui a réussi à la faire acquérir à des dizaines d’adultes.